Carême,
hiver et carnaval
Et notre
amour à leur semblance
Qui fit tant
et qui fit si mal :
Dans un
plateau de la balance
La tendresse
aux pieds du désir
Et ce cœur
brûlant de confiance
Mais dans
l’autre s’en vont gésir
Le doute au
bras de l’impatience,
La colère
avec le chagrin,
Tant qu’il
est beaucoup moins de roses
A notre
rosier, je le crains,
Qu’il n’est
d’épines et ma prose
Maintenant
ne sert plus de rien.
Quant à ces
rimes que je chante,
Elles ne
font ni mieux, ni bien ;
Mes mots
tiennent une brocante,
Parmi tous
ceux qu’elle contient
« L’espérance »,
hélas, est manquante,
Non « la vérité » que je tiens
Pour
meilleure et plus éloquente.
Voici les
masques et le jeûne
Mais à quoi
bon le repentir ?
La flamme
danse, belle et jeune,
Que rien ne
peut anéantir
Et dans la
froidure hivernale
Des nuits
qui ne finissent pas,
Aux routes
septentrionales
Son feu
guide encore mes pas.
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