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mercredi 13 février 2019

Anniversaire.




De l’eau passera sous le pont,
Tranquillement indifférente :
Ce sont nos jours comme ils se font
Qu’en s’enfuyant la rivière chante.
La rivière aux mille reflets
Où se mire notre existence,
Nuages couleur de regret,
Eclair, joyeuse incandescence
Au hasard de tous les instants
Dessus la rivière changeante
Et par les écluses du temps
Où son flot parfois s’impatiente.
Et de nos passions millénaires
Qui durent ce que nous durons,
Et de nos chagrins solitaires
Qui s’en vont comme ils reviendront,
Il passera plus d’une vague,
D’un tourbillon ou d’un remous
Avant que nos jours divaguent
Au flot qui va je ne sais où.

                               ***

jeudi 2 août 2018

La Millième.




Ce n’était vraiment rien à la première page,
A la dixième, peu; quant on en vint à cent
Peut-être un horizon mais pas un paysage,
Naquit la cinq centième et c’était un présent
A tout le moins tangible aux marges de l’ouvrage.
Puis le nombre augmenta mais qui s’en aperçut,
Feuilles mortes du temps, temps des nouveaux ombrages,
On en compta sept cents, un seul homme le sut.
Et l’on trouvait de tout, de tout dans ces images,
Illusions de toujours et rêves en retard,
Peines du quotidien et bonheur de passage
Et l’on y faisait même aux trois-fois-riens leur part ;
Sept-cents fut oublié, on compta d’avantage,
De la feuille à la feuille, après combien de mois
Le volume en a mille et mille est un bel âge ;
Je n’en sais la valeur mais j’en connais le poids.

                               *** 

La page que vous venez de parcourir est la millième de ce blog. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui lisent et partagent ces textes avec tant de persévérance.

                               ***                     

vendredi 24 mars 2017

Anniversaire.





C’était un jour d’anniversaire
Où, c’est vrai, je n’ai pu faire
Beaucoup plus de choses pour toi
Que souhaiter de vive voix
Ce qu’on souhaite d’ordinaire
En pareille occasion pour plaire.
Tout en rêvant de faire mieux,
Je me disais, eh bien, mon dieu :

Je n’ai pas pu t’offrir de perles
Pas plus d’ailleurs que de diamants,
Tout juste les mots d’un amant ;
Faute de grive on mange un merle.
Je n’ai pu t’offrir de vison
Ni de voyage romantique
Mais mon cœur, mon corps, ma raison ;
N’est-ce pas un bon viatique ?

En y repensant après coup
Peut-être ai-je tort sur le tout…

                               ***