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dimanche 9 juillet 2017

Demain, au long des routes.



(Chapelle St-Sébastien - Dambach. Alsace.)

Le calme est ma seule richesse
Qu’avec grand-peine je retiens
Dans ce monde où les jours se pressent
Mais ne vous laissent rien.

Un rayon dans le crépuscule
Ou dans la brume du matin,
Ces instants, s’ils sont minuscules,
M’évoquent un bonheur sans fin.

Et plaise à Dieu que je les goûte
En toute liberté bientôt,
Menant mes pas au long des routes
Comme au fil des pages les mots.

                               ***

lundi 5 juin 2017

J'ignore "après".





Demain sur les routes de France
C’est ton nom que je redirai,
Mon amour est persévérance
Et mon chant sera sans regret.

Je le dirai à la rivière,
Je le dirai à la forêt,
Leur demandant une prière
Que peut-être tu entendrais.

Et que cette chanson t’émeuve
Voilà tout ce que je voudrais,
Un souffle de vent comme preuve
Que j’ignore le mot « après ».

                               ***

dimanche 12 mars 2017

La Route des Bois.





En avançant sur cette route
Tu n’étais pas auprès de moi ;
Je me suis arrêté trois fois
Avant la forêt de mes doutes :
Trois arrêts pour faire mon choix.
Au tout premier,  tourné vers l’ombre,
J’ai tout d’abord pensé à toi,
Au second - la nuit est bien sombre –
Je me suis demandé « pourquoi ? »
Au troisième était une tombe
Et j’ai pris la route des bois.

                               ***

mercredi 23 septembre 2015

Chagrin.




Il pleut, mon Espérance,
Sur tous mes désespoirs
Et ma vieille souffrance
Et l’Automne du soir
Où s’estompe la pluie
Jusqu’à ne plus rien être
Qu’une autre rêverie
Dans la nuit qui va naître.
Sur le feuillage il pleut
Cette douce crécelle,
Cascade au flot soyeux,
Comme l’amour ruisselle
Aux larmes de tes yeux…

                     ***
 

mardi 4 août 2015

Bifurcation.






La route qui bifurque ici
N’explique pas ses horizons,
Le sort, sans doute, a ses raisons
Et c’est peut-être mieux ainsi.

Le vent qui balaye les quais
Y fait un bruit de feuilles mortes,
Le mois d’août charge ses paquets,
L’été va repasser la porte.

Un jour  « zénith » et « apogée »
Deviennent des mots inutiles,
Nos désirs ont changé de style,
Une autre chaîne s’est forgée.

Au pied du pont, au bord de l’eau,
On voit faner les herbes folles
Et tout un automne est enclos
Dans chaque feuille qui s’envole.

                     ***