Un moment d’insouciance
et de tranquillité,
Faisant le
même bruit que le vent qui soupire,
Visite mon
salon sans même se hâter
Et me jette
un regard et m’adresse un sourire.
Ces choses
là bien sûr n’arrivent que la nuit,
Dans le
silence entier des façades qui dorment,
Quand la
lune croissante au plus haut du ciel luit
Dessus les
rues bordées de platanes et d’ormes.
Mais l’instant
vit timide et, n’osant demeurer,
Cède à son
successeur trop volontiers la place,
Ainsi nous
faut-il rire ou nous faut-il pleurer,
Au hasard de
l’instant, au gré du temps qui passe.