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dimanche 24 septembre 2017

Un moment.





Un moment d’insouciance et de tranquillité,
Faisant le même bruit que le vent qui soupire,
Visite mon salon sans même se hâter
Et me jette un regard et m’adresse un sourire.

Ces choses là bien sûr n’arrivent que la nuit,
Dans le silence entier des façades qui dorment,
Quand la lune croissante au plus haut du ciel luit
Dessus les rues bordées de platanes et d’ormes.

Mais l’instant vit timide et, n’osant demeurer,
Cède à son successeur trop volontiers la place,
Ainsi nous faut-il rire ou nous faut-il pleurer,
Au hasard de l’instant, au gré du temps qui passe.

                               ***

vendredi 6 mai 2016

Chansonnette de Printemps.






Un petit tour jusqu’au bout du printemps,
De l’herbe verte où fleurit la campagne
Au bleu lointain du sommet des montagnes,
Un petit tour du verger à l’étang.

Aux prés, de boutons d’or en primevères,
Il neige une neige bien peu sévère :
Blanches fleurs de sureau, de merisier,
Fleurs d’aubépine et fleurs de cerisier.

Chaque arbre est repeint de neuve peinture,
Brillantes et neuves couleurs, neuve teinture,
Neuve douceur, nouvel éclat du jour,
Nouveaux projets et nouvelles amours.

Venez, je vous invite à l’aventure
D’un petit tour au mois de Mai,
Au bout de ce que l’on désire, oui mais
Sincèrement et sans littérature.

               ***

lundi 2 mai 2016

Le Déclin ?






Il y a cinq mille ans que le monde est ce monde
Qui fait se côtoyer le saint avec l’immonde,
Un cloaque d’horreurs, des trésors de beauté,
Des chefs-d’œuvre d’amour, des haines sans compter,
Un empire qui naît et des dieux qui s’effondrent,
Un monde où l’on adjoint à l’unique  le nombre,
Le bavard pour penser au muet pour répondre,
La plume de l’étude au fer pour la ruiner,
L’étroitesse d’esprit au talent étonné,
La jeunesse du rire à la tristesse âgée,
Et l’enfer du volcan à la cime enneigée;
Il y a cinq mille ans que le mot trompe et ment,
Qu’il apaise la peine et calme le tourment,
Que le ciboire assiège et que le glaive prie,
Que la bêtise et l’or n’ont aucune patrie,
Que l’heure enfuie est belle et la suivante aigrie
Et qu’on voit s’opposer prophètes de malheurs
Et champions du plaisir, insouciants et farceurs ;
Il y a cinq mille ans que le meilleur décline
Et que le mieux pourtant pour demain se dessine.

                               ***

dimanche 6 mars 2016

De la Poésie.





Des rimes à passer le temps,
Des mots fourre-tout simplement,
Quelque chose d’une berceuse
Ou d’une chanson paresseuse
Qu’on fredonne sans y penser.
Un rythme à ne pas se presser
Qui descend, monte et se dévide
Entre doucereux et acide,
Entre insouciant et solennel,
Entre bon-enfant et formel !
Un jeu sans grandes conséquences,
Mêlé de ruse et d’innocence,
De mensonge et de vérité,
De rêve et de réalité,
De mots féconds, de mots stériles,
De nécessaire et d’inutile.

                  ***