(La Petite France - Strasbourg.) |
J’écris au
soleil du matin
Qui déjà me
prédit l’automne.
La douceur
où je me cantonne
En rêvant d’immortalité
Ne dure
jamais qu’un été.
Ces beaux
instants qui la couronnent
D’or, dans
le même temps claironnent
Ce mot qu’il
faudrait méditer
En la
goûtant : « futilité » !
J’avoue un
soupçon d’amertume
Dans ce
quotidien de ma plume
Qui voit
comme une trahison
Dans le
tournant de la saison
Que ces
derniers beaux jours résument ;
Demain se
lève dans la brume.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire