Saison après
saison -depuis combien d’années ?-
J’arpente
les pavés, les quais et les allées,
Je regarde
le ciel, je contemple les toits
Et de places
en ponts tout est un peu « chez moi ».
Juillet de
canicule ou Janvier sans lumière,
J’arpente
les trottoirs, les places familières,
Les squares
très souvent et les boulevards moins ;
Je retrouve
une vue ou j’explore un recoin,
Carrefours
et portails sont un peu mon asile
Et les arrière-cours
un peu mon domicile.
Je suis
couleur de ciel et couleur de muraille,
Je ne pèse
pas plus qu’un simple brin de paille
Ou qu’un
grain de poussière ou qu’une plume au vent,
Je marche en
regardant et je marche en rêvant,
J’arpente
chaque jour ni plus gai ni moins triste,
J’arpente la
cité et sans doute j’existe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire