La rose en
sa pourpre attardée
Brillait au
début d’une allée
Comme un
rubis sur fond de brume,
A l’instant
que l’aube s’allume
Rosissante
au fond des bois morts.
Mais sur le
champ désert où dort
Le souvenir
avec la graine,
Qui verra la
moisson prochaine ?
Et la farine
de son grain ?
Et qui en
mangera le pain ?
Il était une
rose unique
Aux pétales
ourlés de nuit,
Une rose
attardée et puis
Aussi
fragile que stoïque,
-Et qui n’en
eût été séduit ?-
Elle
brillait mélancolique.
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