mercredi 2 janvier 2019

Au dernier, au premier.




Au dernier jour de l’an
Que fête-t-on vraiment ?
Ce qui finit ? Ce qui commence ?
Ce qui s’enfuit ? Ce qui s’avance ?

Au premier jour de l’an
Qu’espère-t-on vraiment ?
Que cela se perde ou s’obtienne ?
Que cela s’éloigne ou revienne ?

Vous aurez tout, vous n’aurez rien,
Vous prendrez ce qui vient,
Vous continuerez sur la route
Et ce sera moins mal que bien
Comme hier et demain sans doute.

Vous pleurerez, vous sourirez
Comme toujours -la belle affaire !-
Autant que vous demeurerez,
De bon ou bien de mauvais gré,
A la surface de la terre.

Au dernier jour de l’an
Je lève mon verre à la chance,
Au premier jour de l’an
Je porte un toast à l’espérance
Et chaque fois d’un même élan.

Pour ce qui finit et commence,
Ce qui s’enfuit, ce qui s’avance,
Je le lève indifféremment,
Je le goûte sincèrement,
Que cela se perde ou s’obtienne,
Que cela s’éloigne ou revienne !

                               ***        

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