La trompe m’a
parlé d’automne,
Le ciel à ma
fenêtre aussi ;
Voici
pourquoi ce soir j’entonne
Parmi les
chants mon favori.
Mon vers à l’unisson
résonne,
Chemins
déserts, buissons roussis,
Et ma stance
déjà chantonne
Champs moissonnés
et bois jaunis.
La brume du
jour m’environne,
Tout l’or
des feuillages transis
Frémit quand
l’aube le couronne
Dessus les
sentiers endormis
Et quelque part la trompe sonne !
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