Le long des
quais crépusculaires
Un piéton
arpente ses jours.
Il ne semble
pas que son tour
D’horizon
soit spectaculaire
Si j’en
crois la mine qu’il fait…
Lentement
les reflets s’éteignent
Sur les
canaux, sous les toits règne
Une ombre un
peu triste, en effet.
Je ne sais
pas quelle amertume
Rumine en
marchant ce piéton ;
Le froid s’insinue
à tâtons :
C’est un soir
d’hiver moins la brume.
Vieilles
tours, maisons d’autrefois,
Clartés
vagues des lampadaires,
Ce piéton
voûté, solitaire,
Qui fuit, ce
pourrait être moi