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mardi 7 janvier 2020

L'arpenteur.




Le long des quais crépusculaires
Un piéton arpente ses jours.
Il ne semble pas que son tour
D’horizon soit spectaculaire
Si j’en crois la mine qu’il fait…


Lentement les reflets s’éteignent
Sur les canaux, sous les toits règne
Une ombre un peu triste, en effet.


Je ne sais pas quelle amertume
Rumine en marchant ce piéton ;
Le froid s’insinue à tâtons :
C’est un soir d’hiver moins la brume.


Vieilles tours, maisons d’autrefois,
Clartés vagues des lampadaires,
Ce piéton voûté, solitaire,
Qui fuit, ce pourrait être moi

                               ***

jeudi 17 janvier 2019

L'arpenteur.




Saison après saison -depuis combien d’années ?-
J’arpente les pavés, les quais et les allées,
Je regarde le ciel, je contemple les toits
Et de places en ponts tout est un peu « chez moi ».
Juillet de canicule ou Janvier sans lumière,
J’arpente les trottoirs, les places familières,
Les squares très souvent et les boulevards moins ;
Je retrouve une vue ou j’explore un recoin,
Carrefours et portails sont un peu mon asile
Et les arrière-cours un peu mon domicile.
Je suis couleur de ciel et couleur de muraille,
Je ne pèse pas plus qu’un simple brin de paille
Ou qu’un grain de poussière ou qu’une plume au vent,
Je marche en regardant et je marche en rêvant,
J’arpente chaque jour ni plus gai ni moins triste,
J’arpente la cité et sans doute j’existe.

                               ***