(Lac d'Annecy - France.) |
Un beau
soleil joue sur les franges
D’écume où
sans fin se mélangent
A l’eau du
lac d’un bleu profond
La blanche
aigrette d’un frisson.
Sur les
toits du château de Rolle[1]
Les nuages
qui caracolent
Au vent s’enfuient
et se défont
Avant d’atteindre
l’horizon.
A peine si
le flot soupire ;
On dirait
que la nuit s’étire
En cernes d’ombre
sur les bords
Où les
villas dorment encor.
Et la paix
du matin miroite
En
incandescences adroites
Dans le
mouvement lent des eaux
Qui berce
doucement ces mots.
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