Je ne sais
pas où sont allés
Se perdre
les jours que je rime,
Toujours
plus triste et désolé,
Comme un qui
paierait sa dîme
En pleurs
pour pouvoir exister
L’âme
assombrie et le cœur morne.
Les jours s’en
vont en liberté
Jusqu’où
notre destin les borne
Et mieux
vaut boire à leur santé
Que d’en
faire de longs poèmes
Ou, pire
encor, de les compter.
Et puisque
tout finit de même,
A ma
semblance, ami lecteur,
Lève encore
une fois ton verre
Et nous
rirons tous deux aux pleurs,
Bien assis,
et les pieds sur terre !
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