Qu’ai-je
vraiment vu de ce jour
De l’aube
pâle à la nuit sombre,
Ce ne fut qu’un
instant trop court ;
Qu’ai-je
vraiment vu de ce jour ?
Comme nous
tous et vous, je cours,
Et vous et
moi, de vagues ombres
Qui s’agitent
non sans encombres
Sur la scène
et chacun son tour,
Nous devons
passer le cœur lourd
De l’aube
pâle à la nuit sombre.
Ce vieillard
qu’est le Temps est sourd
A quoi bon
lui faire la cour ?
Voici qu’en
la nuit le jour sombre,
Qu’ai-je
vraiment vu de ce jour
De l’aube
pâle à la nuit sombre.