Le quotidien banal et le désir sans fin
Qui sait et ne sait pas que tout s’épuise et lasse
Et cette angoisse au cœur devant le temps qui passe,
Resterons-nous tous deux, toujours sur notre faim ?
Chercherons-nous toujours ce qui de deux fait un ?
Marcherons-nous toujours en vain de place en place
Et vivrons-nous toujours la crainte qui nous glace
Jusqu’à ce que ce jour, le dernier, soit défunt ?
Pour répondre à cela nous faudra-t-il attendre
Que nous soyons poussière et que nous soyons cendres
Et qu’au souffle du vent nous puissions être unis ?
Et tout ce que nos mots et nos rêves promettent
L’abandonnerons-nous inutile et terni ?
Est-ce donc à si peu que nos amours se prêtent ?
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