mardi 1 septembre 2015

Au Mois d'Août, un Trente et Un.






La lune effrange les nuages
D’un liseré d’argent,
Vous ne m’écoutez pas,
Un marronnier m’entend.
C’est ainsi qu’on tourne la page
Et qu’on s’en va content
Ou mécontent, mais tout est de passage.

C’est ainsi que passe le temps
Comme nos sentiments
Qui sont volages
Et comme l’amour justement,
L’amour dont nous n’avons l’usage,
Au mieux, que pour quelques instants.

Jours d’aujourd’hui comme d’antan
Que la mémoire nous partage
Que vous en dirai-je à présent ?
Votre sourire me présage
Que je vais y perdre mon temps.
Toute douceur est de passage,
La nuit dérive lentement,
Plaisirs des étés sans orages
Qui ne sont pas les plus fréquents ;
La lune effrange les nuages
D’un liseré d’argent.

                   ***
 

Aucun commentaire: