Les feuilles
mortes que j’ai vues
Au pied des
platanes des rues
Disent à l’été
de Juillet,
Qui ne
semble pas trop inquiet,
Qu’après
tout les semaines passent
Qui n’ont
chacune que l’espace
D’un songe
unique et d’un moment,
En dépit de
nos sentiments.
Dans cette
chaleur qui nous grise
Là-bas la
forêt se fait grise,
Déjà bien
des champs ont jauni,
L’horizon
même s’est terni.
Les feuilles
mortes nous le disent,
Ne comptez
pas trop sur l’été,
Il est si
bref mais profitez :
Les plus
grandes amours se brisent…
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