Les champs que
la moisson besogne
Sommeillent enfin
en repos,
Le murmure d’un
filet d’eau
Au fond d’un
cloître en Catalogne
Égrène en perles
de fraicheur
Une prière plus
ancienne
Que celles des
pierres du chœur
Où les gloires
des rois se tiennent.
Pour l’ombre
obscure des cyprès
Aucune nuit n’est
assez noire
Et la fontaine
dit l’attrait
De la source
qu’elle offre à boire;
Pans de pénombre
et de clarté
Que les arcs
paisibles cadencent,
Pour moi, vous
prierez en silence
D’une plus sincère
piété.
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