Un matin doux d'averses de printemps
Sur les toits sombres de la ville
Et les trottoirs luisants où son reflet s'étend
Offrant ses nuances subtiles
Qui se fondent sans cesse à chaque goutte d'eau,
Étranges éclats éphémères
Qui repeignent sans fin un unique tableau
Que parfois brouille une gouttière.
Un matin gris sans plus qui va paisiblement
Et seul, de façades en grilles,
Tout le long des jardins et des appartements
Dont une ou deux fenêtres brillent,
Un matin de printemps en ses habits ingrats
De pluie pressée ou monotone
Murmurant ce refrain que rien n'arrêtera
Jamais et que n'entend personne.
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