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dimanche 30 septembre 2018

Somnolence.




Au milieu de la canicule
Il n’est pas question de bouger,
S’active qui se sent léger,
Pour moi j’attends le crépuscule.

La chaleur me ferme les yeux,
Dès lors il faut que je somnole,
Je ne saurais pas faire mieux
Pendant que les heures s’envolent…

Dire que j’écrivais ceci
A quelques semaines d’ici
Et midi glissait comme une ombre
Dans cette pièce fraîche et sombre

Alors qu’aujourd’hui le matin
Rattrape si vite en chemin
Le soir que tous deux se ressemblent
Et puis dans le froid l’aube tremble.

Par-dessus les jardins blanchis
Un soleil de cuivre indécis
Ne disperse pas plus les brumes
Qu’il ne sait réchauffer ma plume.

Et cette grisaille des cieux,
Ces arbres nus qui me désolent,
Ce froid qui s’insinue, odieux,
Malgré cache-nez ou étoles,

Tout me pousse à fermer les yeux
Et c’est ainsi que je somnole
Ne pouvant guère faire mieux
Pendant que la saison s’envole.

                               *** 
      

samedi 28 juillet 2018

Les jardins obscurs.




C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver
Où le regard vide se perd
Le long des grilles entrouvertes.

Les arbres nus dressent, inertes,
Leurs branches où l’ombre se perd ;
C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver.

Ces jardins obscurs déconcertent,
Abandonnés autant qu’offerts
Aux nuits qui les ont découverts
Entre les façades inertes ;
C’est une longue rue déserte.

                               ***

mercredi 28 février 2018

Le Froid.




Crépuscule d’hiver, froide lumière,
Où la mélancolie habille un soir
Glacé de cette pâleur coutumière
Que l’on connaît à tous les aux revoir…
Des jours trop brefs aux longues ombres
Qui nous délivrera ? Le ciel désert
Où ce soleil aux reflets d’ambre sombre,
Indifférent, a quelque chose d’effrayant.
-Glorieuse fin qui, dirait-on, se moque -
Il s’éteint silencieux en poudroyant
Mais ce qu’il ne dit pas le vent l’évoque.
Ne restez pas debout aux carrefours
Où les arbres sont gris et solitaires
Et dans la nuit qui revient alentour
En appelant ceux que l’aurore enterre…

                               ***