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lundi 2 juillet 2018

Aveux.




Que me faut-il pour vivre heureux ?
L’horizon à perte de vue
Et puis un grand jardin : c’est peu.
Que me faut-il pour vivre heureux ?

Des jours paisibles comme ceux
Dont mon enfance fut pourvue ;
Sous le ciel gris, sous le ciel bleu,
L’horizon à perte de vue,

Le domaine un peu vaporeux
Des mille saisons entrevues,
La paix qui vous est inconnue
Et puis un grand jardin : c’est peu ;

Un silence aussi généreux
Que les ombres que j’ai perdues,
L’insouciance aux jours lumineux,
Saisons enfuies et revenues,
Le temps cette fois généreux ;
Voilà, dit ma plume ingénue,
A la feuille de mes aveux
Ce qu’il lui faut pour être heureux.

                               ***             
          

samedi 3 juin 2017

Soir d'été.



(Lac de Côme _ Italie.)

A la fin d’un beau jour d’été,
L’heure où les hirondelles chassent
Est toute de tranquillité,
De paix, de douceur et de grâce.

Dans le crépuscule bleuté
Tout s’alanguit et tout s’apaise,
La nuit s’en vient à pas comptés,
La ville même prend ses aises.

Une conversation s’envole,
Au dessus de quelques passants,
Au ciel, comme sur une étole,
La lune accroche son croissant.

Et quelque chose d’éternel
Se mêle à cet instant paisible
Où le bonheur est naturel
Et tout achèvement possible.

                               ***

mercredi 22 mars 2017

Printanièrement Vôtre.





Voici le printemps qui revient,
Voici les fleurs et les feuillages
Et la lumière à votre image ;
Voici le printemps qui revient,

L’amour avec  en apanage
Tout votre espoir et tout le mien,
Et puis, et puis, tournez la page,
Souriez-moi, ne dites rien,
Tout le plaisir s’il vous convient
Et tout le bonheur de notre âge ;

Voici le printemps qui revient.
Voici les fleurs et les feuillages.

                               ***

dimanche 19 février 2017

Un Mot d'Amour.





Peu de choses pour nous et pourtant l’univers,
Guère d’argent, bien sûr, mais le monde et mes vers
Pour redire l’espoir, l’amour et le courage,
L’autrefois oublié, le présent de passage
Et ce qui nous unit et ce qui nous partage
Et ce qui nous libère et ce qui nous engage,
Ce qui demeure ferme et non ce qui se perd,
De l’été de notre âge à son plus bel hiver.

                               ***