Affichage des articles dont le libellé est autrefois. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est autrefois. Afficher tous les articles

jeudi 27 septembre 2018

Hier et aujourd'hui.




Un jour d’été, toujours le même,
Où rien, jamais, n’aurait bougé
Et dans le silence inchangé
Ces belles images que sème
Sur un chemin outrepassé
D’un soleil dans toute sa gloire,
Le chant heureux de ma mémoire
Pour tous ceux-là qui m’ont laissé.
Un jour d’été sans amertume
Qui m’offre des heures plus belles
D’être aussi celles qui rappellent
Ces ors ternis qu’un mot rallume
Et la douceur d’un autrefois
Qu’avec l’instant présent je tisse
En la trame étrange où s’unissent
Tant de merveilles à mon choix.

                               ***        

mardi 11 septembre 2018

Un village.




I.

Un son de cloche un peu fêlée
Que la nuit répète dix fois
Par-dessus la rue esseulée
Puis le silence, à nouveau roi,
Des pavés au faîte des toits.
D’ombre en ombre jusqu’à la lie
C’est l’immense paix d’autrefois
Dans un village en Italie.

II.

Un cyprès s’adosse à l’église,
La lune dans les oliviers
En résille d’argent s’irise ;
Un cyprès s’adosse à l’église.
Au jardin dort la rose grise
Que l’oubli s’en vient habiller
Enfin d’humilité soumise
Dont s’étonne un peu l’olivier.

III.

Douceur et parfum de résine,
L’heure a poursuivi son chemin,
Les pins courbent un peu l’échine
Comme ferait un capucin
Absorbé par la liturgie
Dans un village en Italie.

IV.

Onze a passé, douze déjà suivait
Sur le cadran de ce clocher muet ;
Tout dort, campagne et maisons réunies,
Les acacias, les pins et les cyprès,
Onze a passé, douze déjà suivait,
La nuit sereine à rêver vous convie,
Dans un village en Italie.

                               ***        

dimanche 26 août 2018

Un pont.




Une photo ancienne : un chaud soleil d’été,
Une place, un laurier et des maisons paisibles,
Les vacances bien sûr et la tranquillité ;
Le passé de ma vie, un monde inaccessible

Inaccessible ? Non ! Pas autant qu’on le dit.
En voyant ce cliché je retrouve sans peine
L’impression du moment et pourquoi je l’ai pris,
Je peux nommer l’endroit, tout revient et s’enchaîne,

Ceux qui m’accompagnaient sont à côté de moi,
-Pourquoi se taisent-ils ?- nous descendons la rue,
Je l’écris au présent, ce n’est pas autrefois,
Nous explorons la ville et je l’ai déjà vue ;

Chaleur de ce mois d’août et pavés inégaux,
Avançons les enfants, cherchons une terrasse
Et nous la trouverons plus bas au bord de l’eau
Près du pont où le temps se transforme en espace…

                               ***