J’ai trouvé
les vers de ce jour
Au fond d’un
parc dont les feuillages
Me disaient
que l’Automne accourt
Et que l’Eté
tourne la page.
Douceur du
temps où irez-vous
Porter la
lumière de l’aube ?
Je crains
que les brouillards ne daubent[1]
Déjà vos
charmes en jaloux.
Au ciel bleu
la cime des arbres
Offre des
joyaux merveilleux
Aussi
brillants, aussi précieux
Que le
porphyre ou que le marbre
Mais le jour
a plus de lenteur
Et l’on
comprend qu’il se résigne
Et le feu
des midis se meurt
Aux pignons
que rougit la vigne.
Dans la
profusion des couleurs
Se glisse la
mélancolie
De ce qu’on
quitte à contre-cœur :
La
quintessence de la vie,
De la nonchalance
à l’ardeur.