La tempête
de ce matin
Nous a volé
toutes nos feuilles,
L’émeraude
et l’or du jardin,
Et les rubis
que l’on y cueille ;
Nous voici,
pauvres, en hiver.
Un grand
vent nous fit cette injure ;
Nos bois ne
se vendraient pas chers
Ayant perdu
toute parure,
Toute couleur,
toute beauté,
Toute
ampleur et toute élégance.
Un grand
vent nous a tout ôté,
Vestes,
chapeaux, galons et ganses ;
Au gré du
temps nous n’avons plus,
Solitaires
dessous les nues,
Que la
dentelle qui conclut
L’entrelacs
de nos branches nues.
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