Ces vers aux échos des forêts,
Par les halliers et les guérets
Au nom d’une très vieille alliance,
De joies en durable confiance,
Chaque jour en chaque saison,
De branche nue en frondaisons
Entre les arbres unanimes
Et moi faiseur de vieilles rimes.
Pour l’orme, le chêne et le pin,
Pour le saule et l’aubépin,
Pour le cyprès, l’if et le hêtre,
Le charme et l’érable peut-être,
Pour le peuplier, le bouleau,
Le prunellier et le sureau
Et pour le platane, ces strophes
Qui de légendes ont l’étoffe.
Au nom d’antiques libertés,
D’édits perdus et de traités,
D’espoir sans doute et de patience,
Au nom d’une très vieille alliance.