Le crépuscule bleu d’un soir de
février
Tranquille et silencieux se glisse
dans la pièce,
J’ai marché tout au long d’un jour
ensoleillé,
J’ai le corps fatigué et le cœur en
liesse.
J’ai mon content de neige et d’arbres
dépouillés,
De montueux chemins, de routes où l’on
glisse,
De vignobles voisins et de lointains
glaciers
Et d’un froid à percer les meilleures
pelisses.
Dans cette pièce chaude où l’ombre s’épaissit,
Ma plume est paresseuse et mon esprit
s’envole
Vers d’autres horizons ; en un
mot je somnole
Assez profondément et pourtant mal
assis.
Là-bas au bord du lac scintillent des
lumières,
Tout un monde brillant quand le mien
est obscur
Et tourne lentement entre ces quatre
murs
Un soir de février de ma longue
carrière.
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