dimanche 8 avril 2018

Paresse printanière.




L’or léger des poussières danse,
Le matin vers midi s’avance ;
Dans mon vieux fauteuil au soleil,
Les yeux fermés, je tiens conseil :
C’est le printemps, que vais-je faire ?
Il faut une action volontaire
Mais qu’il est doux dans ce fauteuil
De rêvasser et sur le seuil
Décisif d’arrêter son geste
En se disant : « J’y suis, j’y reste,
Vive le calme et le repos
Que bercent vaguement les mots
Et vive l’heure indéfinie
Où, toute frontière abolie,
L’instant parle d’éternité
Et l’indécis de liberté. »

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