Il lit à
haute voix des vers,
Surtout pour
rompre la solitude.
C’est un bon
moyen de défense
Les jours où
l’on vit au revers
Gris des
printemps bleus et verts.
Tout le
monde n’a pas la chance
D’avoir à
qui parler, je pense,
Et le temps
passe avec Prévert.
Prévert,
Villon, Nerval, qu’importe !
Lire des vers
de toute sortes
Et croire qu’on
peut exister…
Mais il sait
bien qu’on l’abandonne ;
A qui
peut-il le raconter ?
Il n’y a
plus personne.
Dès lors que
-il l’a découvert-
Le temps
vous déclare anathème,
On peut se
parler à soi-même :
Il lit à
haute voix des vers.
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