Le vent
comme une parole légère
Qui sous le
soleil évoque et suggère
A tous, tout
ce que recèle un printemps,
De
promesses, d’espoirs, de mots tentants
Que la
dentelle neuve des feuillages,
Émue,
reprend en chœur à son passage
Pour le
redire aux grappes du lilas,
Des prés
lointains aux jardins que voilà,
Le vent
galant au langage de soie
Que partout
l’écho répète ou dévoie,
Le vent
savant aux mots faits à façon
Dans un riche
tissus d’amour et de frissons,
Le vent
follet qui découvre et démasque,
Allant,
venant, virevoltant fantasque,
Fait ici
compliment -je vous l’écris-
A tous
amants et poètes compris.
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