Je serais
plus heureux
Si le grand
vent qui souffle, en soufflant, emportait
Toutes mes
déceptions et celui que j’étais,
Tous ces
jours qui s’en vont seraient moins douloureux ;
Je serais
plus heureux.
Et je
vivrais en paix,
Sans penser
à jadis, sans rêver à demain,
Sans
craindre l’existence et la mort en sous-main ;
Ce monde n’aurait
plus du tout le même aspect
Et je
vivrais en paix.
Mais le vent
qui m’écoute
Ne peut
faire envoler que des amours légères,
Les miennes
sont de fonte à tout vol étrangères,
C’est tout
ce que j’en dis et dont sourient la route
Et le vent
qui m’écoutent.
En marchant
dans les vignes,
Qui
dormaient plus que moi dans cette aube d’hiver,
Pour vous
distraire un peu, je composais ces vers
Et je vous
les offris, quoiqu’ils n’en soient pas dignes,
En marchant
dans les vignes.
***
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