Un grand
jardin où vivre simplement
Sans
s’occuper du pourquoi, du comment
Ou du
combien, ni du reste du monde,
Un coin
perdu que le soleil inonde
Sans jamais
regarder à la saison
Et, quelque
part, paisible, une maison
Où revenir
quand les ombres s’allongent
Pour y voir,
silencieux, glisser les songes ;
Un grand
jardin à l’écart d’aujourd’hui,
Où nul
chemin connu d’autrefois ne conduit,
Dont il ne
naît ni route, ni ruelle
Vers
l’avenir, où l’heure ponctuelle
Et banale à
souhait se suffirait
D’un horizon
qu’on esquisse à grands traits,
Cadre
lointain et qui demeure vague
Pour que
l’esprit, librement, y divague ;
Que
j’aimerais cet objet de dédain
Pour les
hommes glorieux : un grand jardin…
***
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