dimanche 28 février 2016

Constatez...







De sa fuite, le temps ne se contente pas,
Il faut qu’il change tout et qu’après son passage
Il ne reste plus rien, non, pas même l’image
Des lieux où nos amours ont fait leurs premiers pas.

Rien ne reste constant, rien ne dure ici-bas,
Le toit de nos parents comme nos paysages,
Même le souvenir nous trahit avec l’âge
Et l’espoir qui jadis nous prenait par le bras !

Ayant compris, je confie à ma plume
Le soin de dévoiler, d’arracher à la brume
Qui monte, le meilleur de ces jours d’autrefois :

La tranquille douceur et la calme insouciance
Et l’émerveillement et les premiers émois,
L’impossible pour but et le rêve pour science.

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