De sa fuite,
le temps ne se contente pas,
Il faut qu’il
change tout et qu’après son passage
Il ne reste plus
rien, non, pas même l’image
Des lieux où
nos amours ont fait leurs premiers pas.
Rien ne reste
constant, rien ne dure ici-bas,
Le toit de nos
parents comme nos paysages,
Même le souvenir
nous trahit avec l’âge
Et l’espoir qui
jadis nous prenait par le bras !
Ayant compris,
je confie à ma plume
Le soin de dévoiler,
d’arracher à la brume
Qui monte, le
meilleur de ces jours d’autrefois :
La tranquille
douceur et la calme insouciance
Et l’émerveillement
et les premiers émois,
L’impossible
pour but et le rêve pour science.
***
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