C’est un
foyer douillet et presque une tanière
Où des
livres partout, du parquet au plafond
Offrent aux
habitants un silence profond
Et la paix
et l’oubli qui sont leurs fins dernières.
Des camaïeux
de gris calmes des jours d’hiver
Aux étangs d’or,
l’été, de ces heures tranquilles,
Cet étrange
lieu forme un « ici » de presqu’île
Que
contourne le Sort en ses ruisseaux divers.
Dans ce
temps qu’on ignore ou ce temps qu’on feuillète
Glissent
quelques reflets sur la pointe des pieds
Et comme une
ombre ancienne au parfum de papier
Que rien du
monde à naître ou du défunt n’inquiète.
C’est un
repli soyeux de savante poussière,
D’historique
sagesse et d’inutiles riens
D’où vous
pourrez gagner, si cela vous convient,
Cet au-delà
sans nom des sentes traversières.
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