Les feuilles tombent lentes
Comme à vivre sans vous
Mes heures trop constantes
S’en vont à pas de loup
Car c’est l’Automne, voyez-vous.
Lente grisaille du matin
Où septembre s’invente
En son regard éteint
Ces heures qui déchantent
Car c’est l’Automne, voyez-vous.
L’Automne aux rivières de boue,
Aux flaques d’eau sur les chemins
Où midi ne fait plus la roue ;
Je pense à vous en vain
Car c’est l’Automne, voyez-vous.
Je pense à vous qui ne pensez qu’à peine
A tout ce que l’amour nous fut,
Je pense à vous, j’ai de la peine,
L’affaire est entendue
Car c’est l’Automne, voyez-vous.
***
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