Branches
parmi les troncs et rameaux et brindilles,
Nudité,
canevas, c’est comme il vous plaira,
Afin que le
saphir et l’émeraude y brille,
La trame du
tissus qu’un Printemps tissera.
Sous l’ardoise
du ciel où l’Hiver s’effiloche,
La dentelle
d’un deuil, rien de plus pour l’instant,
Pour grise
qu’elle soit, sur la toile du temps,
Un camaïeu
de bruns de la rouille à la roche,
Et l’ombre
de Décembre où les matins fléchissent
Tôt vers le
crépuscule et la tranquillité,
Projets
élaborés, patience à pas comptés,
Heures d’entre
les murs, uniformes et lisses ;
Celles qui
disent peu prédisent encor moins,
Langueur de
toute absence à tout repos propice
Et celles à
venir qui cependant s’immiscent
Dans le
vague dessin des grands arbres au loin…
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