dimanche 8 décembre 2019

Celles à venir.




Branches parmi les troncs et rameaux et brindilles,
Nudité, canevas, c’est comme il vous plaira,
Afin que le saphir et l’émeraude y brille,
La trame du tissus qu’un Printemps tissera.

Sous l’ardoise du ciel où l’Hiver s’effiloche,
La dentelle d’un deuil, rien de plus pour l’instant,
Pour grise qu’elle soit, sur la toile du temps,
Un camaïeu de bruns de la rouille à la roche,

Et l’ombre de Décembre où les matins fléchissent
Tôt vers le crépuscule et la tranquillité,
Projets élaborés, patience à pas comptés,
Heures d’entre les murs, uniformes et lisses ;

Celles qui disent peu prédisent encor moins,
Langueur de toute absence à tout repos propice
Et celles à venir qui cependant s’immiscent
Dans le vague dessin des grands arbres au loin…

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