(Depuis le Scharrachberg - Alsace - Cliché argentique 1986.) |
Images d’automnes
anciens
En habits de
cérémonie,
Chamarrés d’or
comme il convient,
Noués d’écharpes
de soierie,
Brochant l’ombre
du soir qui vient
D’étincelantes
pierreries…
Et ces images-là
murmurent
Autant que l’ombre
se souvient,
Trésor de
cette vigne mûre,
Le vin
nouveau, doux, ô combien
Et la coupe
claire qu’on lève
Pour la
savourer sans retard
Au nom de
ces amours si brèves
Qu’elles
tiennent dans un seul regard.
J’aimerais
que les vers dessinent
Sur mes
beaux automnes vieillis
Cet au-delà
qu’on y devine
Et que je
tiens pour mon pays,
De
souvenance et de regrets
-Telle est
la condition des hommes-
De joie
aussi comme d’attraits
Dont je fais
et refais la somme.