Je profite
autant que je puis,
Tant que c’est
encore faisable,
De la
campagne où me conduit
Mon goût des
ombres agréables,
Des soirs et
des matins sans nom,
Des vastes
horizons paisibles
Où nul
espoir ne dira non,
Où nulle
heure n’est inflexible.
Je profite
autant que je puis
Et tant qu’il
en existe encore,
De telle ou
telle chimère et je suis
Des sentiers
que le monde ignore
Mais que le
dieu aux pieds fourchus,
Sous un ciel
bleu de porcelaine,
Aima dès qu’il
les reconnut ;
Aphrodite,
déesse hellène,
Laisse le
forgeron bossu
Forger à ce
monde ses chaînes
Et ne me
laisse pas déçu
De rêver où
tu te promènes.
***