La fin
d’après-midi décline doucement
Le soleil
sur les toits, l’ombre au pied des façades…
Il est bon
de venir goûter ingénument
A
l’immobilité de ces heures en rade
Au fond d’un
port lointain dont on n’a plus souci.
Peut-être un
chant d’oiseau, quelques phrases lointaines…
Vous, sous
le ciel serein, vous êtes bien assis,
La ville
tout autour, on la perçoit à peine,
Et vous vous
exercez à ne penser à rien.
Posez où vous
voulez cet ouvrage inutile
Dont vous
imaginiez retirer quelque bien,
Il n’offre
que des mots, la vie est plus subtile ;
La feuille
se déploie et la graine a germé,
Le soleil s’adoucit
et les ombres s’allongent,
Que
cherchez-vous de plus, enfants, pour vous charmer,
N’avez-vous
pas la paix que désirent vos songes ?
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