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jeudi 18 octobre 2018

Le petit vent dans les vignes.




Un petit vent se promène léger
Et se faufile allègre entre les lignes
D’or flamboyant de l’automne des vignes,
Aux derniers feux d’un jour en viager.

Il est bavard mais les chants qu’il murmure
Parlent de Juin à de grands bois roussis
Qui ne l’entendent pas et n’en ont cure ;
Demain accueillera Novembre, ici.

Tant pis, il continue, il batifole,
Le petit vent qui rappelle l’été ;
La fin d’après-midi au loin s’envole,
Le petit vent s’amuse sans compter.

Et c’est le soir, les couleurs s’assombrissent,
Le petit vent, comme il était venu,
Repart, bien loin des feuilles qui pourrissent
Et de ces bois qui seront bientôt nus.

Il ne faut pas que cela vous désole,
Ce petit vent qui courait dans les vignes
Vous le retrouverez ici -parole !-
Courant pour vous, joyeux, entre les lignes.

                               ***         
              

vendredi 1 décembre 2017

L'or de la vigne.





Je sais l’or de la vigne au pied bleuté des monts
Et la brume légère où flotte la lumière
Du début d’un matin aux heures singulières
Et je sais le vermeil des bois à l’horizon.

J’entends chanter là-bas le ruisseau d’un vallon
Et je vois dans le pré, gouttelettes légères,
Les larmes de la nuit briller au matin, fières
De ces chagrins enfuis et d’un nouveau pardon.

Je sais tout des lointains où se perdent les rêves,
Chaque jour plus hardis, sans fatigue et sans trêve,
Voyageurs insensés des plus petits chemins,

Comme je sais aussi que chaque jour se passe…
La bruyère a fleuri, la grappe se fait vin
Et seuls les souvenirs sous ma plume s’amassent.

                               ***

mercredi 4 octobre 2017

Présage ?



(Le Scharrachberg - Alsace.)
Qui ne sent en son corps
Venir les jours d’Automne ?
En parlerai-je encor :
Qui ne sent en son corps ?

A l’heure où la vigne s’endort,
Où la campagne s’abandonne,
Bercée d’une lumière d’or,
J’entends comme un glas qui résonne
Mais qui dit « glas » parle de mort
Et de ce que l’on abandonne…

Me donnerez-vous tort
Pour l’écho que j’en donne ?
Qui ne sent en son corps
Venir les jours d’Automne ?

                               ***