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samedi 28 mars 2020

Promesse.



(Loches - Indre et Loire.)

Dans la rue en bas le printemps
-Il est bien le seul- se promène
Et vous prend un air important ;
Dans la rue en bas, le printemps.

Demain nous en ferons autant
Ou bien la semaine prochaine…
Dans la rue en bas le printemps
-Il est bien le seul- se promène.

                               ***

jeudi 23 janvier 2020

Invitation.





Oui, je t’invite à la sérénité du monde :
Le matin clair, la nuit profonde,
Les prés nouveaux et le vert sombre des forêts
Où la source fuit sans regret.
Aujourd’hui je t’invite à des heures joyeuses,
Drôles, recueillies ou sérieuses,
A ce moment précis où tout semble en déclin,
Où certains parlent de "la Fin ".
Bien plus encore, moi, je te fais la promesse
Des coquelicots en liesse
Tout au bord des chemins, des bleuets dans les champs,
Dans les jardins, des lilas blancs,
Bleus, mauves ou violets dont le parfum enivre
Et dit au vent qu’il fait bon vivre
Aux beaux jours du printemps.

                        ***

mardi 13 novembre 2018

Notre vie.




Il faut aller, c’est notre vie,
L’avons-nous rêvée en marchant,
Et nos passions et nos envies ?
Il est des prénoms attachants
Dont l’écho redit la caresse,
Il est des prénoms attachants…
Pourquoi faut-il que le temps presse
Et nous chasse, nous dépêchant,
Sur le chemin de ses promesses
Qui répondent à nos penchants ?
Il faut aller, c’est notre vie,
Au nom de quelle fantaisie
L’avons-nous rêvée en marchant ?

                               ***        

vendredi 27 juillet 2018

Promesse de l'été.




Ce sont les étés d’autrefois,
De chaleur féconde en promesses,
D’ombre fraîche dans les sous-bois ;
Ce sont les étés d’autrefois,

Et des vacances de trois mois,
Et des jours où plus rien ne presse,
Des étés de farniente roi,
De chaleur féconde en promesse,

Ce sont ces étés où l’on doit
Sans crainte honorer la paresse,
Ce sont les étés d’autrefois,
De chaleur féconde en promesses.

Tous les plaisirs y sont de droit,
Tel amant parle à sa maîtresse
-Sans risquer de jeter un froid-
D’ombre fraîche dans les sous-bois.

Ce sont les étés d’autrefois,
De chaleur féconde en promesses,
Etés de bonheur, de liesse
Mais assez dit, quoiqu’il en soit.

Ne pas lasser, voici la loi !
Dans ce chant rimé d’allégresse
Il faut en venir à l’envoi
Et pardonnez-moi s’il vous blesse.

A ces très beaux étés je crois
Rien ne défaut mais je m’empresse
D’ajouter : rien sinon, ma foi,
Ce rien nommé « notre jeunesse »
Qui faisait aux jours d’autrefois
Les étés féconds de promesse.

                               ***