Ce sont les étés d’autrefois,
De chaleur féconde en promesses,
D’ombre
fraîche dans les sous-bois ;
Ce sont les
étés d’autrefois,
Et des
vacances de trois mois,
Et des jours
où plus rien ne presse,
Des étés de
farniente roi,
De chaleur
féconde en promesse,
Ce sont ces
étés où l’on doit
Sans crainte
honorer la paresse,
Ce sont les
étés d’autrefois,
De chaleur
féconde en promesses.
Tous les
plaisirs y sont de droit,
Tel amant
parle à sa maîtresse
-Sans
risquer de jeter un froid-
D’ombre
fraîche dans les sous-bois.
Ce sont les
étés d’autrefois,
De chaleur
féconde en promesses,
Etés de bonheur,
de liesse
Mais assez
dit, quoiqu’il en soit.
Ne pas lasser,
voici la loi !
Dans ce
chant rimé d’allégresse
Il faut en
venir à l’envoi
Et
pardonnez-moi s’il vous blesse.
A ces très
beaux étés je crois
Rien ne
défaut mais je m’empresse
D’ajouter :
rien sinon, ma foi,
Ce rien
nommé « notre jeunesse »
Qui faisait
aux jours d’autrefois
Les étés
féconds de promesse.
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