Oui, je t’invite à la sérénité du
monde :
Le matin clair, la nuit profonde,
Les prés nouveaux et le vert sombre
des forêts
Où la source fuit sans regret.
Aujourd’hui je t’invite à des heures
joyeuses,
Drôles, recueillies ou sérieuses,
A ce moment précis où tout semble
en déclin,
Où certains parlent de "la Fin ".
Bien plus encore, moi, je te fais la
promesse
Des coquelicots en liesse
Tout au bord des chemins, des bleuets
dans les champs,
Dans les jardins, des lilas blancs,
Bleus, mauves ou violets dont le
parfum enivre
Et dit au vent qu’il fait bon vivre
Aux beaux jours du printemps.