Je vais un
chemin parallèle
Et mon hiver
est d’autrefois,
La campagne
blanche est si belle ;
Je vais un
chemin parallèle.
Le froid au
silence fidèle,
L’absence par
rigueur et choix,
L’horizon
clos, pour citadelle
L’ombre si longue
au bord des toits,
L’étang, la
rivière qui gèle
Et la
patience de surcroît ;
Je vais un
chemin parallèle
Et mon hiver
est d’autrefois.