Affichage des articles dont le libellé est gare. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gare. Afficher tous les articles

mardi 27 novembre 2018

A la gare.



(La Gare de Strasbourg.)


Que peut-on bien faire au bord des quais d’une gare ?
Attendre un retour, accompagner un départ,
Tout à tour la joie et la tristesse y ont part ;
Que peut-on bien faire au bord des quais d’une gare ?

Se remémorer ? Le cœur n’en est pas avare,
Lorsqu’on s’en va, seul, toujours un peu plus seul, car
Que peut-on bien faire au bord des quais d’une gare ?
Attendre un retour, accompagner un départ.

                               ***

mardi 28 février 2017

Le Café de la Gare.





Un café pour se séparer
Dans un bistrot près d’une gare,
Dix minutes, le cœur serré
Dans l’absence qui se prépare.

Ma peine et ton regard navré
Dont le passé déjà s’empare ;
Un café pour se séparer.

Dix minutes pour redorer
L’espoir dont demain est avare :
Nous nous reverrons c’est juré,
Aucun amour ne se compare
Au nôtre et qui peut le contrer ?

Un café pour se séparer
Dans un bistrot près d’une gare…

                               ***

samedi 7 janvier 2017

Un Quai de Gare.






Le froid, un soir d’automne, un quai de gare,
Un train pris seul pour retourner chez soi
Où rien ne vous attend… Sans crier « gare ! »
La peine qui revient – qui sait pourquoi ? –
Plus lancinante encore et plus aigüe
Qu’elle ne savait l’être à ses débuts.
Promesse vaine, espérance déçue,
Et cet amour demeuré tel qu’il fut.

Fétus, fantômes inutiles,
Tremblements d’ombres dans le vent,
Souffles et murmures futiles,
Longue tristesse et sanglots lents...

Et si pourtant rien ne se renouvelle,
Rien ne revit, ne reste ou ne revient,
Combien au fond de bêtise se mêle
Au culte vain de ces chagrins anciens !
Que voulez-vous, c'est avec cet automne,  
Un bouquet gris de souvenirs aphones
Et l'absence où ce train vous reconduit.

                               ***