Ils sont un peu de la tristesse
Sombre de l’hiver qui s’empresse
Ces arbres noirs sur le ciel gris
A la fin de l’après-midi.
Cet entrelacs de leurs branchages
Semble tracer les mots amers
D’on ne sait quel mauvais présage
Apporté par le vent d’hiver.
Et sans doute que l’on soupire
Tout en pressant un peu le pas,
Ce froid humide est bien le pire
Et voici l’heure du repas…