jeudi 20 juillet 2017

La Route.




Un petit pincement au cœur,
Dans mes pensées, un rien de doute,
Un encouragement moqueur,
Il faut bien reprendre la route.

Je croyais n’avoir qu’un foyer,
Chaque jour m’en découvre mille:
Auprès d’un arbre foudroyé,
Dans les vieilles rues d’une ville,

Sur le bord d’un champ labouré,
Au beau milieu d’une clairière,
Partout où l’on peut espérer
Et rire autant que la lumière.

Il arrive que certains jours
Ce ne soit pas aussi facile,
J’avance alors d’un pas plus lourd
Mais j’avance tranquille.

Je marche autant que je le puis,
Un désir unique me porte,
Je veux être ce que je suis ?
Sans me renier. Après, qu’importe ?

                        ***

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