Des ombres d’or
que le soleil effleure
Et qui s’égrènent
dans le vent,
Ces matins
où légèrement,
La brume s’étire
et se meurt,
Blanche
soierie de l’automne au déclin
Drapant l’aube
froide et légère
Par les bois
qui parent la terre
De rouge
sang et de soufre opalin.
Des ombres d’or,
des étincelles,
Aux prés que
le givre cisèle
Et
par-dessus, ensorceleur,
Un ciel
immense en sa pâleur
Que l’on
perçoit déjà s’étendre
Par delà ce
jour de novembre.
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