jeudi 5 janvier 2017

Un Matin de Novembre.







Des ombres d’or que le soleil effleure
Et qui s’égrènent dans le vent,
Ces matins où légèrement,
La brume s’étire et se meurt,
Blanche soierie de l’automne au déclin
Drapant l’aube froide et légère
Par les bois qui parent la terre
De rouge sang et de soufre opalin.
Des ombres d’or, des étincelles,
Aux prés que le givre cisèle
Et par-dessus, ensorceleur,
Un ciel immense en sa pâleur
Que l’on perçoit déjà s’étendre
Par delà ce jour de novembre.

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