Il y a un
diable et, c'est certain,
D’humour
grinçant et sardonique ;
Dieu,
que se moquer est ludique
Et qu’être
un homme est incertain !
Je me
regarde et je me plains,
Le
brouillard rit-il de la brume ?
Le
peu que je tiens en mes mains
A chaque
page se consume.
L’écriture
je m’en convaincs
Peine à vous
tenir compagnie,
Tout comme
goûter seul son vin
N’embellit
pas beaucoup la vie.
Il ya un
diable et ce pendard
Inventa, je
crois, le langage ;
Au mot « amour »
il a sa part
A voir à quoi
la chose engage.
C’est de
même à lui que l’on doit,
J’en suis
certain, le mot « poète »,
L’homme qui
fait qu’on prête foi
Aux mirages
qui nous entêtent.
Nous
pourrions poursuivre longtemps
En prenant
la mine sévère,
Nous ferions
bien rire Satan
Que tous les
écrivains révèrent.
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