Un thé près
d’une gare dans Paris,
Un jour tout
en demi-teintes de gris.
Dehors de
l’autre côté de la vitre
Passent les
gens d’un film sans titre,
Des visages
à qui jeter soudain,
Sans espoir,
un coup d’œil sans lendemain,
Leurs vies
et leurs destins que j’imagine,
Fresque du
temps qui sans fin se dessine
Qui se
reprend et qui s’efface enfin
Dans cette
vie au-delà de la vitre
A travers
laquelle, en attendant mon train
Je vois le
ciel et le reflet d’un pitre.
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