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vendredi 15 mars 2019

Au sommet.




Au calme du sommet, mon Dieu, qu’il faisait doux,
Là, dans l’herbe d’hiver folâtrait un vent fou,
Un petit vent léger murmurant des paroles
Et des vers de printemps, de ces mots qui s’envolent,
Qu’on oublie aussitôt mais qui rendent heureux.
Les arbres encor nus en leurs bourgeons peureux
Brillaient dans le soleil de l’éclat métallique
Des fers forgés feuillus qu’un forgeron fabrique,
Ornements d’une porte, garde-fou d’un balcon
Et la ville était loin et il faisait très bon
Comme il peut faire bon quand on est en vacances
A ne penser à rien si tant est que l’on pense.

                               ***

mardi 30 octobre 2018

Novembre.




Le vent qui souffle de Novembre
Chasse devant lui la saison,
Le froid, les neiges de Décembre,
Le rêve d’un autre horizon.

Les feuilles volent et s’en vont,
Les jardins, les bois s’éclaircissent,
Le ciel achève la moisson
D’un automne en fin d’exercice.

Novembre court et tourne en rond,
Il vient gémir dans les charpentes
Et cogne aux fenêtres du front
Des soupiraux jusqu’aux soupentes.

Novembre court et s’époumone,
Aux jardins il vient effeuiller
Les dernières roses d’automne
Qui pouvaient le faire oublier.

Mais quelque chose l’accompagne,
En contre-point, à demi-mots,
Lointain comme un refrain qui gagne :
La promesse du renouveau.

                               ***       

jeudi 18 octobre 2018

Le petit vent dans les vignes.




Un petit vent se promène léger
Et se faufile allègre entre les lignes
D’or flamboyant de l’automne des vignes,
Aux derniers feux d’un jour en viager.

Il est bavard mais les chants qu’il murmure
Parlent de Juin à de grands bois roussis
Qui ne l’entendent pas et n’en ont cure ;
Demain accueillera Novembre, ici.

Tant pis, il continue, il batifole,
Le petit vent qui rappelle l’été ;
La fin d’après-midi au loin s’envole,
Le petit vent s’amuse sans compter.

Et c’est le soir, les couleurs s’assombrissent,
Le petit vent, comme il était venu,
Repart, bien loin des feuilles qui pourrissent
Et de ces bois qui seront bientôt nus.

Il ne faut pas que cela vous désole,
Ce petit vent qui courait dans les vignes
Vous le retrouverez ici -parole !-
Courant pour vous, joyeux, entre les lignes.

                               ***