Affichage des articles dont le libellé est promeneur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est promeneur. Afficher tous les articles

mercredi 28 août 2019

La feuille de marronnier.




Une feuille de marronnier,
Brillant au grand soleil d’automne,
Le long du quai je vais à pied
En admirant ce que me donne
Un rayon de soleil d’automne
Qui taille une gemme, un collier,
Dans la feuille des marronniers.

Et je regarde et je m’étonne
De l’abondance, sans trier
Parmi les gemmes, les colliers
Brillant au grand soleil d’automne ;
Sous les feuilles de marronnier,
Heureux parmi l’or qui foisonne,
Le long du quai je vais à pied.

Je songe avant de l’oublier
Que si cette saison nous donne
Autant sans se faire prier
C’est qu’elle veut qu’on lui pardonne
Le noir griffu des marronniers
Sans feuilles, gemmes ni colliers
Que le givre emperle et couronne
Et la neige sous nos souliers
Qui chasseront l’or qui foisonne,
Cet or vieillissant de l’automne
Sur les quais où je vais à pied.

                               ***

mercredi 5 juin 2019

Visiteurs.




Promenons-nous, main dans la main,
Dans les jardins de la marquise,
Je crois qu’un sourire est de mise
Ou bien nous visitons en vain.

Dans un château de porcelaine
Glisse un souvenir engageant,
Ce portrait nous dévisageant
Evoque une époque lointaine.

Ne pouvons-nous rêver un peu,
Me voici Prince et vous Princesse,
Ce nos biens et nos richesses
Et sur ces tableaux nos aïeux.

Mais si vous êtes vraiment reine,
Je ne serai jamais qu’un gueux
N’ayant pour vous servir un peu
Que son amour et que sa peine.

Ainsi mon rêve tourne court
Mais cela ne m’importe guère
Tant qu’au-dessus de cette terre
Nous vivrons heureux chaque jour.

                               ***



lundi 6 mai 2019

Nocturne hivernal.





La nuit s’installe sur la ville
Où je promène encor mes pas
Rêvant à des choses futiles
Que ma rime ne retient pas.

Que ce soit branches ou brindilles,
L’Hiver a souligné de blanc
Les arbres qui doucement brillent
Le long des quais environnants.

Amour, dont les regards scintillent
Au panthéon d’un autre temps,
Entre vous et moi que de grilles,
Et que de verrous cliquetants !

Comme mes main sont malhabiles
Dans le froid où j’écris cela ;
Combien les mots sont inutiles
Au promeneur que je suis là.

                               ***